FRANCE : «Les exploiteurs de la terre» ont besoin de boire du Champagne

Panos (Panayiotis) Chamakiotis
15 min readOct 3, 2020

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Ces Français! Ils ont un mot différent pour tout.” — A dit l’acteur américain Steve Martin

À mon avis, explorer plus profondément certains secteurs français et comprendre les comportements pertinents constitue un fascinant “glossaire ‘’. De même, la navigation de l’agriculture française est un autre essai qui peut être facilement imaginé comme un autre chapitre du livre ethno-aventureux, que j’ai écrit il y a quelques années, sur les défis du secteur agroalimentaire moderne dans plusieurs pays.

Dans les vies anciennes du peuple français, la terre tout autour est vivante avec un esprit, de l’énergie, et du style, crées par les forces du vent et de l’eau entre les gens et les traditions locales car les habitants génèrent un moyen de subsistance agricole sous l’œil vigilant de l’énergie de la terre. Quoique je reste reconnaissant pour cet aspect de la connaissance qui facilite l’écriture, je n’ai toujours pas trouvé d’antidote pour ce qui le rend si difficile. Sauf que, pour être conscient des dangers de l’observation superficielle et pour essayer très diligemment d’éviter des conclusions faciles pour comprendre la raison pour laquelle les Français croient qu’ils sont différents des autres citoyens européens; vous pouvez également repérer des attitudes similaires de tous les acteurs dans les secteurs agricoles dans d’autres pays aussi.

Bien que je sache à quel point cette croyance était envahissante, atteignant presque tous les coins de ce grand pays, cela me surprend parfois d’apprendre le respect de la combinaison de toute bonne tradition qui survit encore dans les profondeurs de la culture française, même si elle risque d’être effacée maintenant dans le nouveau progrès.

Mais… les terres agricoles ne sont pas différentes des autres endroits, la nourriture est aussi magnifique dans de nombreux autres pays (bien qu’ils croient que leur nourriture est sans égal) et les traditions inhabituelles sont ravissantes comme dans d’autres régions. Bien qu’il reste quelque chose d’enthousiasmant de découvrir ces délicieuses différences, il n’y a rien de nouveau dans la découverte par rapport aux habitudes d’autres pays en termes d’agriculture et de production alimentaire.

La France, littéralement, n’a pas seulement la culture ; le mot « culture » vient en fait de France et lorsque vous restez dans le pays, que ce soit pour quelques jours ou quelques années, vous allez vous familiarisez avec ses cultures et ses traditions ce qui approfondira votre expérience à vie.

Les gens ont tendance à avoir un niveau de vie plus élevé en France, par rapport à leurs voisins européens, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques français, l’INSEE. Depuis la crise financière de 2008, le taux de pauvreté en France est en hausse mais le pays est bien connu pour avoir un système de protection sociale généreux et vous en trouvez la preuve partout.

Les Français sont extrêmement fiers de leur nation et de leur gouvernement et sont généralement offensés par tout commentaire négatif sur leur pays.

“A partir du XVIe siècle environ, en Europe, la culture est devenue un terme désignant la culture de l’esprit, de l’intellect, de la connaissance, de l’apprentissage, des facultés créatives et des comportements acceptables”, a déclaré De Rossi. Les Français embrassent le style et la sophistication et sont fiers du fait que même leurs espaces publics prennent un ton royal. Pourquoi?

Parce qu’ils croient à l’égalité, qui fait partie du slogan du pays: “Liberté, Egalité, Fraternité”. Beaucoup disent qu’ils accordent plus d’importance à l’égalité qu’à la liberté et la fraternité, les deux autres mots du slogan…

photo credit : L’Humanité

Le «style» existe également dans le secteur agricole qui est un fournisseur important de l’économie française avec plus de 10% de contribution aux exportations totales et le secteur Agro-alimentaire représente à la fois 3% du PIB et des taux d’emploi.

La grande majorité (78%) des changements des postes d’occupation des terrains observés entre 2006 et 2012 concernaient des terrains agricoles, qui ont, le plus souvent, cédé la place à des terres artificielles. Parmi ces changements, 47% ont affecté les terres arables, tandis que les cultures permanentes ne représentaient que 3%.

La perte de terres agricoles peut être attribuée à divers facteurs: croissance démographique, attractivité touristique, urbanisation accrue et abandon des terrains agricoles.

La politique agricole commune (PAC) mise en œuvre à l’échelle de l’UE depuis 1962 repose sur deux piliers. Le premier concerne le soutien de la production et l’organisation du marché, tandis que le second concerne le développement rural. En ce qui concerne le dernier pilier du FSI — agriculture durable / agriculture connectée — de la ferme au marché, il est promu, comme moyen de sevrer l’agriculture française de sa dépendance aux produits chimiques, à l’eau et aux énergies fossiles.

Le secteur agricole est probablement l’une des parties les plus inefficaces de leur chaîne de valeur économique aujourd’hui, et il y a un éléphant dans la salle qui est le changement climatique et qui compte beaucoup dans les estimations des responsables du pays. Ils sont bien conscients du fait que l’agriculture est responsable d’un tiers des émissions du réchauffement climatique et que le réchauffement global devrait modifier les cycles de l’eau sur la terre, produire des ravages pour les agriculteurs et fait augmenter les prix des produits alimentaires. Par conséquent, il doit être traité en priorité par la politique agricole française. Pour se qualifier à la certification d’agriculture biologique, des agriculteurs se sont engagés conformément à un cahier de charges rigoureux tel que défini par les réglementations européennes et nationales qui sont mises en place en France. Les principes fondamentaux de l’agriculture biologique se basent sur la non-utilisation des produits synthétisés chimiquement et des organismes génétiquement modifiés, mais le recyclage des matières organiques, la rotation des cultures, la lutte biologique et le respect du bien-être des animaux. Ces attitudes cultivent différentes méthodes de valorisation permettant le développement d’une variété de produits, et souvent une agriculture plus respectueuse de l’environnement.

Ils aident également à soutenir l’activité économique dans les zones rurales défavorisées en promouvant l’expertise et les zones de production. En 2010 en France métropolitaine, 65724 exploitations (selon les statistiques) avaient au moins un produit reconnu sous un signe de qualité (y compris CCP, excluant AB et excluant la production viticole), soit 13,4% du nombre total d’exploitations.

Appellation d’origine contrôlée — source : wikipedia

Les CCP et les LR s’appliquaient principalement sur les produits bovins, tandis que les appellations d’origine s’appliquaient essentiellement aux produits laitiers et végétaux, ainsi qu’aux vins. La région Aquitaine contient le plus grand nombre d’exploitations avec au moins un signe de qualité, avec 8 271 exploitations pour un taux de 20%. En Franche-Comté, une exploitation agricole sur trois, produit au moins un produit sous signe de qualité.

Là où chaque agriculteur français a nourri 15 personnes en 1979, chaque ferme produit maintenant suffisamment de nourriture pour nourrir 60 personnes. “Nous nourrissons les gens mais l’agriculture ne nous nourrit pas”, explique Philippe Grégoire, un producteur laitier du Maine-et-Loire.

En raison des impacts négatifs sur la biodiversité comme l’extension de la superficie des champs, la standardisation des pratiques agricoles et des méthodes de production, etc., la diversité des exploitations a été réduite. Le secteur est soumis à des mesures fiscales et en particulier, de larges mesures environnementales et des accords pour le secteur ont été pris, par exemple tendance à la baisse de l’utilisation des pesticides, des excédents de nutriments, etc., mais la contamination de l’eau semble encore être répandue alors que l’érosion des sols et la pollution de l’air sont encore sur la table, ce qui en fait une préoccupation croissante pour la société. D’autre part, le comté a réussi à réduire sa consommation d’énergie et ses émissions de gaz à effet de serre alors que la production d’énergie renouvelable a augmenté.

L’analyse de la valeur de la production agricole, enregistrée dans les comptes économiques agricoles, comprend celles de la production végétale, de la production animale et des services agricoles. Il reflète à la fois le volume des produits et le coût de la production agricole. Cette valeur n’a pas cessé d’augmenter depuis 1973 à un taux moyen d’environ 5% par an, avec une période de stagnation relative entre 1996 et 2010. Cette évolution se caractérise par plus de services et moins de production animale pour répondre à deux défis prioritaires : le défi «Biodiversité» au sein des sites Natura 2000, représentant 51% des surfaces sous contrat; et le défi «Eau» dans les bassins prioritaires au titre de la Directive-Cadre sur l’Eau (DCE)

La France va de l’avant avec son projet d’agroécologie, qui représente un essai de garantir une approche plus durable de l’agriculture. Le concept d’agroécologie est soutenu par un principe clé ; c’est que l’amélioration des performances agricoles ne doit pas se faire au détriment des conditions environnementales et sociales.

Le ministère français de l’Agriculture, qui dirige le projet, s’attend à ce que la majorité des agriculteurs français adhèrent au concept d’ici 2025. Comme le souligne le ministère, il n’y a pas de prescription unique qui s’applique dans tous les cas; au lieu de cela, les exploitations agricoles adoptant l’agroécologie devront l’adapter à leur contexte spécifique. Néanmoins, l’agroécologie englobe un certain nombre d’éléments communs, tels que la promotion de la fertilité des sols grâce à la rotation des cultures et le développement de synergies entre l’élevage et les cultures (réduisant ainsi la dépendance aux engrais chimiques de synthèse).

La France affiche également des scores relativement élevés en termes de défis nutritionnels, où elle occupe la quatrième place du FSI au niveau mondial. Néanmoins, elle a glissé dans le classement par rapport aux années précédentes; en 2016, elle a été la plus performante au monde en matière de nutrition. Une comparaison avec le Japon — qui est désormais à la tête du classement mondial de la nutrition — révèle des différences importantes en termes d’indicateurs et de déterminants individuels. Ces différences marquées dans l’incidence des personnes en surpoids entre les deux pays peuvent s’expliquer en partie par des différences de régime alimentaire.

Dans un passé récent, elle a approuvé une législation obligeant les supermarchés et les épiceries d’une certaine importance à donner les invendus aux banques alimentaires ou aux organisations caritatives. Les restaurants au-dessus d’une certaine ampleur sont également obligés de recycler les restes de nourriture et doivent remettre des «sacs de chien» aux clients s’ils le demandent — une décision radicale dans un pays où les traditions gastronomiques sont si profondément ancrées. L’exemple donné par la France a ensuite été copié par d’autres pays, tandis qu’en mars 2017, le Parlement européen a approuvé une motion invitant la Commission européenne à fixer des objectifs contraignants pour la réduction du gaspillage alimentaire par les États membres de l’UE d’ici la fin de 2020.

Selon des analyses menées au cours des quinze dernières années, l’opinion des Français à l’égard du secteur agricole s’est révélée largement positive. En moyenne, 63% des personnes interrogées jugent les agriculteurs respectueux de la santé des Français et 76% pensent que les consommateurs peuvent leur faire confiance. Concernant l’impact des activités agricoles sur notre environnement naturel, les avis étaient plus partagés. Cette dégradation de la vision des agriculteurs va de pair avec la tendance observée dans le baromètre annuel réalisé par l’Institut français de protection et de sûreté nucléaires (IRSN) sur la période 2010–2014. 65% des répondants à cette enquête considéraient les pesticides comme une source de risque accru pour la population. Parmi les risques environnementaux répertoriés dans ce baromètre, l’utilisation de ces produits était une préoccupation de premier plan, au même titre que la pollution atmosphérique.

Le programme Epode contre l’obésité des enfants

L’Organisation mondiale de la santé cite la France comme un pays qui se distingue avec ses efforts dans lutte contre l’obésité infantile. Comme indiqué, en sensibilisant les jeunes à l’importance d’une bonne nutrition, il y aura beaucoup plus de chances qu’ils adoptent de saines habitudes alimentaires lorsqu’ils deviendront adultes. Une initiative clé à cet égard est Ensemble Prévenons l’Obésité Des Enfants (EPODE). Lancé en 2004,en France, dans dix communautés pilotes, EPODE est désormais copié par plus de 500 communautés dans le monde. Reconnaissant la nature complexe du problème de l’obésité, EPODE adopte une approche multidimensionnelle et multipartite dans laquelle les communautés et les familles locales sont dirigées et encouragées à promouvoir l’adoption de modes de vie sains chez les enfants (notamment l’amélioration des habitudes alimentaires et l’augmentation de l’activité physique).

La France est donc un bon exemple pour les autres en matière de pratiques agricoles durables. Bien sûr, il existe plusieurs explications au malaise agricole de la France, pas toutes exclusives à la France. Par exemple, certains diraient que les gouvernements français successifs ont adopté une approche hypocrite. Ils n’ont pris l’engagement des «fermes familiales» et de la «qualité des aliments» que du bout des lèvres. Ils ont pelleté la plupart des subventions de remplacement de l’UE vers les grandes exploitations céréalières et les grandes industries agro-alimentaires qui font de la France l’un des plus grands exportateurs mondiaux de produits alimentaires.

La plus grande union agricole française, la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), est traditionnellement dominée par les grands intérêts céréaliers du nord de la France. Elle a résisté — comme la plupart des gouvernements français — à tout changement radical des subventions des grandes aux petites exploitations, basées sur la superficie de l’UE.

De nombreux agriculteurs français n’ont jamais accepté la fin du système «d’intervention» de l’UE qui leur a donné des prix garantis pour la viande bovine et le lait, quelle que soit la qualité et le niveau de la demande.

Ils restent focalisés sur la nécessité d’une hausse des prix à la ferme. Ils ont fait moins que les agriculteurs des autres pays pour réduire leurs coûts, à mon avis. Pascal Viné de la Coop de France déclare que les quatre cinquièmes des agriculteurs français ont peu d’idée de leurs coûts en intrants qui peuvent même varier considérablement entre deux exploitations de même taille.

De nombreux agriculteurs français, dit-il, se considèrent toujours comme des «exploiteurs de la terre», qui ont mystiquement le droit d’exister. Ils n’ont pas compris qu’ils devaient devenir des «entreprises» avec les mêmes soucis de qualité et de clients que les autres entreprises.

La plupart des grandes exploitations céréalières se débrouillent très bien. Les exploitations qui maîtrisent leurs coûts et se concentrent sur des produits de qualité se portent bien. Les producteurs laitiers ont été soulagés par un nouvel accord plus équitable des supermarchés.

Mais une grande partie des agriculteurs français, en particulier les agriculteurs plus âgés, souffre et se tourne vers le gouvernement et Bruxelles pour obtenir de l’aide. La Commission européenne a annoncé l’année dernière que, après le Brexit, elle devait réduire le budget de la PAC de 5% à partir de 2021. La France s’est engagée à inverser cette politique. Le président Macron a promis qu’il se battrait pour une «nouvelle PAC». De nombreux agriculteurs ont considéré cela comme signifiant qu’il ferait pression pour un retour à l’ancien système de prix garantis. Si c’est le cas, ils sont voués à la déception.

Common Agricultural Policy payments account for 95% of total farm subsidies. (ARC2020)

L’ancienne montagne de beurre PAC ne reviendra jamais, elle ne devrait pas non plus. Dans ses propositions pour l’après-2021, Bruxelles souhaite déplacer les subventions agricoles restantes des grands bataillons vers des aides directes aux petites exploitations spécialisées qui produisent des aliments de qualité et respectent l’environnement. De tels changements pourraient être une bonne nouvelle pour l’agriculture française, si le gouvernement et le plus grand syndicat agricole abandonnaient leur allégeance à la production de masse de céréales assistées par pesticides.

La ferme française vise désormais à faire développer de nouvelles générations d’agriculteurs. Ils parlent de termes comme «co-working», mais au lieu de coder et de développer des algorithmes dans des bureaux en espace ouvert, ils travaillent au champs, en plein air. Être agriculteur, c’est un monde différent qui touche à beaucoup de domaines différents: la biologie, la gestion, la comptabilité, etc. tout en vous tenant au milieu des lignes de tomates, poivrons, aubergines et autres légumes. La ferme est également un incubateur d’entreprises, offrant aux aspirants agriculteurs une formation et un coaching ainsi qu’une assistance administrative et juridique. Ces aspirants signent tous un type de pacte spécial qui guide les associations en France qui aident les entrepreneurs à définir quelle aide leur attribuer. Et comme tous ont été reconnus par les autorités comme changeant de profession, ils continuent de recevoir des allocations de chômage ou des paiements comme travailleurs à faible revenu.

Ainsi, l’agriculture française est pleine de solides victoires, partout, en termes de qualité de produits aussi pour l’excellente réputation et leurs positions de vente autour du monde qui impliquent également l’exportation de la culture.

Octobre à Bordeaux . copyright: Vinexpo newroom

Par exemple, de nombreux moments heureux dans notre vie nous offrent l’excuse parfaite pour faire un toast avec du champagne (je n’aime pas le champagne mais je suis un grand fan du bon vin français); c’est l’un des nombreux exemples admirables de la façon dont ils génèrent, capturent et ajoutent de la valeur à leurs produits. Si les prestigieuses maisons de champagne avec leurs labels de luxe continuent de connaître un succès constant avec les ventes à travers le monde, elles ne sont pas seules dans leurs efforts de promotion des valeurs champenoises. Donc, toute une série de petits producteurs produisent du champagne avec un goût aussi bon, avec une expertise qualifiée, au cœur même de leur philosophie en incitant les consommateurs à s’asseoir et à prendre des notes. Les mêmes valeurs caractérisent également les viticulteurs qui continuent à fournir les plus grands vins du monde produits sur des domaines avec des conditions parfaites et des siècles de tradition viticole et ils ont constamment essayé de se réinventer en faisant face aux défis soulevés et en produisant de nouveaux vins pour un monde en mutation.

Mais là, ce ne sont qu’un, deux de nombreux exemples de la façon dont est le pays. Les Français embrassent le style et la sophistication dans toutes leurs tâches quotidiennes et sont fiers d’associer la culture de la mode, de la cuisine, de l’art, de l’architecture, etc. à tout ce qu’ils font.

En conclusion, les Français se sont rendu compte qu’en agriculture, nous finissons par épuiser toutes nos ressources naturelles. L’agriculture française d’aujourd’hui, entre autres, va également devenir une communauté numérique qui vit dans le monde numérique. Les nouvelles technologies d’innovation qui seront développées par nos contemporains dans un avenir proche vont complètement changer la vie sur notre planète et constitueront également le prochain chapitre du secteur agroalimentaire français.

COMPO EXPERT France est une très puissante organisation au sein de notre Groupe et un important participant local dans les domaines de l’agriculture, du gazon et des terrains sportifs. L’imagination de cette équipe est en constante évolution, c’est un plaisir absolu de travailler avec eux et ils sont un atout irremplaçable pour notre entreprise dans le monde. La façon dont ils gèrent les projets en faisant preuve de résilience, d’expérience, de connaissances et de pensée critique tout en élevant le moral les uns des autres, pour repousser les limites et se soulever pendant les moments difficiles.

Je suis toujours étonné du niveau de dévouement et de travail acharné qu’ils mettent dans chaque situation et ils reconnaissent ce qui est précieux et essentiel. Leurs valeurs élèvent leur sentiment de loyauté et d’appartenance à l’entreprise, ils sont positifs, motivants et engageants.

En France, nous avons également un très fort pipeline d’innovation. Au cours des années prochaines, les principaux programmes de notre pipeline seront commercialisés avec succès et nous sommes convaincus qu’il sera possible d’atteindre des taux élevés de croissance organique des ventes en ligne avec notre exceptionnelle performance historique.

L’encadrement de la nouvelle vision de l’entreprise en France en fera une partie intégrante de l’expérience quotidienne. Nous avons ouvertement remédié à nos faiblesses et nous sommes fermement engagés par l’équipe pour proposer des innovations plus percutantes à nos clients, et il ne fait aucun doute que la durabilité, qui est le moteur le plus important, figure en bonne place à l’ordre du jour de l’organisation intérieure. “Qui court deux lièvres à la fois, n’en prend aucun”.

Donc, nous devons nous concentrer sur une tâche à la fois avec une attention optimale, pour que cette tâche doit être bien faite. La prochaine grande tâche de COMPO EXPERT FRANCE est de développer et d’appliquer le modèle économique qui nous fera croître durablement à des taux beaucoup plus élevés que le marché en anticipant et en servant les grands changements qui façonnent la chaîne actuelle des spécialités françaises de gazon et de produits agroalimentaires.

J’ai été envahi d’admiration pour ce que j’ai découvert en France et qui m’a fait écrire cet essai. Surtout, j’ai appris de nombreuses leçons importantes lors de mes voyages dans le pays qui m’ont aidé à réaliser et à apprécier la manière différente dont ils prétendent faire les choses dans l’agriculture.

Par exemple, la distinction entre le modèle d’offre et le modèle d’équilibre qu’ils suivent est très intéressante. Également l’approche «ingénieur» des agriculteurs, qui propose une estimation des coûts de mise en œuvre pour les différents leviers d’atténuation étudiés (coûts d’opportunité, coûts opérationnels, investissements , etc.) qui, permet de prendre en compte des actions qui ont même des «coûts négatifs» mais qui aboutiraient à un gain au niveau de l’exploitation au final etc.

J’embrasse l’individualité distinguée de la France qui est une caractéristique culturelle importante qui est résumée par la passion française pour l’unicité et la liberté d’opinion, à la fois dans la société et dans les affaires.

Pour reformuler un peu ce qu’Ernest Hemingway a dit: “Si vous avez la chance d’avoir vécu à Paris en tant que jeune homme, alors où que vous alliez pour le reste de votre vie, cela reste avec vous, car Paris est une fête mobile”. Lorsque vous apprenez comment fonctionne le secteur agroalimentaire français, vous êtes attiré et vous souhaitez promouvoir et reproduire la plupart de leurs pratiques dans d’autres pays.

Alors, “qui vivra verra!”

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Panos (Panayiotis) Chamakiotis

Regional Director EMEA (Europe, Middle East & Africa) at COMPO EXPERT GROUP. Born in Greece. Lives in Barcelona, Spain.